A travers nos sorties
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- Publication : vendredi 16 octobre 2020 12:47
Un dernier tour au bord de l'étang de Vioreau
Dans les prochaines années, d’importants travaux de sécurisation et de restauration du barrage de Vioreau, vont être engagés à Joué-sur-Erdre (Loire-Atlantique). Cet ouvrage historique vieux de près de deux siècles est le principal réservoir d’alimentation (180 ha) du canal de Nantes à Brest. A celui-ci s’ajoutent le Petit Vioreau (30 ha), La Provostière (73 ha) et Bout de Bois (35 ha).
Il a pour fonction essentielle de stocker l’eau de pluie à l’hiver pour faciliter la navigation sur le canal en été. Mais Vioreau est aussi un biotope favorable à de nombreuses espèces animales et végétales sans compter les différentes activités de loisirs comme la baignade, le nautisme, la pêche, la chasse et les randonnées
Le barrage :
Construit entre 1834 et 1835, le barrage de Vioreau culmine à 13,70 mètres afin de retenir près de 7,5 millions de m3 lorsque la hauteur d’eau est à son maximum. Vioreau c’est près de 180 ha d’eau. Comme tous les ouvrages de ce type il fait l’objet de surveillance et d’entretiens réguliers. Le dernier écoulement de Vioreau remonte à 2003.
La maintenance du barrage relève du Département depuis 2008 comme toutes les voies d’eau navigables.
Les prochains travaux menés par le Département doivent permettre de mettre en sécurité l’ouvrage, donc les riverains en adaptant la capacité d’évacuation des crues. Ce qui se traduit par un rehaussement du barrage afin de garantir une protection suffisante face à une crue. Pour cela il faudra s’assurer de l’étanchéité du parement en amont du barrage et remettre en état les vannes actuelles en les automatisant pour une gestion à distance.
Son utilisation première restera l’alimentation du canal de Nantes à Brest pendant les périodes de sécheresse.
Il devra aussi garantir un niveau d’eau suffisant pour préserver les équilibres écologiques et permettre les activités nautiques.
Drouges: circuit des braconniers
Chacun a pu constater que nous respections la distanciation sociale requise pour la pause casse-croûte!
Après avoir franchi le Don au niveau de la Vallée nous sommes arrivés près de l’Oratoire curieusement enfermé entre les racines d’un chêne perché sur des blocs rocheux. Voilà ce qu’en dit la légende selon Eugène Cogrel : un habitant de la Vallée, engagé dans la marine, promit de déposer une statue de la Vierge dans la grotte pour que les passants y récitent un Ave Maria, s'il réchappait d'une tempête qui menaçait son navire et sa vie. Il eut la vie sauve.
On dit aussi qu’un riche marchand s'en venant en diligence par la grande allée du bois de Juzet, en haut de la colline, fut attaqué par des brigands. Il s'enfuit et arrivé au bas, il avisa la grotte et s'y tapit réussissant ainsi à échapper à ses poursuivants. Il remercia le Ciel pour sa vie sauve, en installant une statue de la Vierge pour qu'elle protège les voyageurs des mauvaises rencontres. On y trouve toujours quelques offrandes.
Abandonnant le sentier habituel qui remonte le coteau depuis les rochers de la Fée Carabosse, nous avons suivi le sentier qui longe les bras morts au milieu de la forêt mystérieuse qui borde le Don sur sa rive Nord. Là où les arbres morts s’effondrent et pourrissent sur ses berges créant l’illusion d’un voyage hors du temps. Etrange parcours qui serpente entre frênes et bouleaux ponctué de place en place par des chênes de haute futaie plus que centenaires. Dans l’obscurité du sous-bois, d’une vigueur peu commune, ils se dressent vers le ciel. Il ne fallut pas moins de trois d’entre nous pour encercler totalement leurs troncs élancés. Cette zone inondable, coincée entre le coteau escarpé et le lit majeur de la rivière les a préservés d’une exploitation en bois d’œuvre constituant un patrimoine végétal tout à fait remarquable